LE
JAPON
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La culture japonaise en France : Les adresses à connaître

Informations générales sur le Japon

Vos premiers pas en terre hostile !

Vie quotidienne : Enfer ou Paradis

Travailler au Japon : Utopie ou Réalité



La culture japonaise en France :
Les adresses à connaître

L'office national du tourisme japonais, 4 rue Sainte Anne, 75001 Paris. (Métro Pyramides) (T 0142962029)(F 0140209279)
Ils n'hésitent pas à vous envoyer les documents par la poste si vous habitez en province. De plus, si vous vous déplacez à leur bureau (et que vous n'exigez pas un sourire gracieux de leur part...), vous devriez obtenir tous les documents nécessaires à la préparation de votre voyage. Si vous avez la chance de parler japonais le personnel japonais de l'Office de Tourisme vous prouvera la légendaire efficacité japonaise. Evitez le téléphone, surtout si vous appelez de province.

L'Ambassade du Japon, 7 avenue Hoche, 75008 Paris. (métro Charles de Gaulle Etoile)
----- Chancellerie et Service Consulaires (T 0148886200)(F 0142275081)
----- Service Culturel et d'Information (T 0148886200)(F 0144092077)
Le Consulat Général à Marseille, 70 avenue de Hambourg, BP199, 13268 Marseille (T 0491734555)(F 0491725546)
Le Consulat Général à Strasbourg, Tour Europe, 20 place des Halles, 67000 Strasbourg (T 0388759800)(F 0388226239)
Le Consulat Honoraire à Lyon, 39 rue de la charité, 39002 Lyon (T 0478376393)(F 0*78420412)
Le Consulat Honoraire au Havre, 58 rue de Mulhouse, 76600 Le Havre (T 025264161)(F 025251892)
L'Ambassade n'est ouverte que la moitié du temps et ces horaires changent en été. La jeune française de l'accueil est charmante et ne manque pas de vous aider quand elle le peut. Mais, les problèmes se compliquent après. En effet, même pour des problèmes courants et importants, mieux vaut parler le japonais et ne pas s'énerver!... Il n'y a aucune chance d'avoir des renseignements touristiques valables à cet endroit. Toutefois pour travailler au Japon il est indispensable d'y aller. DOMMAGE!!
Remarquez, si vous êtes au Japon et que vous avez des problèmes, je vous déconseillerais fortement de vous présenter à l'ambassade de France. Car, à posteriori, ce n'est pas leur job d'aider les français expatriés.

La librairie JUNKU 18, rue des Pyramides, 75001 Paris (Métro Pyramides)
Elle est la plus réputée sur la place de Paris. L'affluence japonaise près des étagères réservées aux revues reste la meilleure preuve pour s'en convaincre. Cette librairie est particulièrement bien approvisionnée en revues, quotidiens, guides touristiques français en japonais. De plus le sous-sol entier est consacré à la japanisation. Les prix restent très élevés mais on a un choix incomparable. Ce lieu est par ailleurs conseillé pour choisir son dictionnaire franco-japonais.
Pour les acheter, je ne saurais trop vous conseiller de le faire chez Gilbert-Joseph (St Michel) où, de temps en temps, ils sont en occasion.

Pour les restaurants je vous donne une liste non exhaustive
(jour de fermeture)(F=pas cher à FFFF=très cher)(md formule midi avantageuse)(/20 ma note coup de coeur)
FUJITA 1 (sushi - sashimi) - rue Saint Roch, 75001 Paris (FF md 18 pour l'ambiance du soir (surchargé le midi))
FUJITA 2 (sushi - sashimi) - rue, 75001 Paris (FF md 15 à des airs d'usine à repas mais reste bon marché)
MOMOTARO (sushi, sashimi, yakitori) - 310, rue Saint Honoré, 75001 Paris. (FF md 16)
YAMAMOTO (sushi, sashimi, yakitori) -
ASUKA (sushi, sashimi, poisson grillé) - 8-10, rue Léopold Bellan, 75002 Paris (dim.)
Bistro TOKYO (sushi, sashimi) - 20, rue des Lombards, 75004 Paris (dim., F)
YAMANI - 8, rue Sainte Beuve, 75006 Paris (dim. fêtes restaurant(?), traiteur(18))
KINUGAWA (sashimi) - 4, rue Saint Philippe du Roule, 75008 Paris (FFFF)
MIJADO (sashimi) - 7, rue de Ponthieu, 75008 Paris (FFFF)
SAKURAYA (sashimi) - 3, rue de la grange Batelière, 75009 Paris (dim. md F)
MATSURI ZUSHI (sushi sur plateau tournant) - (unique en France, ce sont des chinois qui cuisinent !)
SAKURA - 4, rue Rebellais, 69003 Lyon
KABUTO - 169, rue, 69006 Lyon
JAPONTORI - , 69003 Lyon

Les magasins de produits japonais
KYOKO ,rue des petits champs, 75001 Paris. Tous les produits alimentaires à prix ruineux.
Frères TANG, avenue d'Ivry, 75013 - De temps en temps vous y trouverez votre bonheur à mini prix
JOINT VENTURE , 2 rue de Marengo, 75001 Paris. Vidéo Club japonais (NTSC - Transcodage). Un endroit qui mérite de se développer. (T 0142868033)(F 0142868034)
Magasin de saké


Le Japon :
Un pays et un voyage
pas comme les autres


Si vous voulez une approche des caractéristiques géographiques de ce pays, allez voir la partie qui lui est consacrée.


MONNAIE, CHANGE, BANQUE
La monnaie japonaise est le yen ou ¥ (prononcez ène).
En janvier 2000 (février 1997), 100 YJP sont équivalant à environ 6 FRF (4,50FRF).
Il est conseillé d'acheter vos yens en France en espèces (Banque de France/grandes Postes pour les tarifs) ou en travellers. Il faut éviter à tout prix de faire des opérations bancaires au Japon car tous les frais de commission sont exorbitants.
Le plus souvent les gens transportent des liquidités même pour des grosses sommes d'argent.
Les chèques à encaisser ont un coût non négligeable. De ce fait, l'usage du chéquier est souvent inconnu au Japon.
La carte bleu VISA contrairement à ce que disent les banques françaises est très peu utilisée au Japon. Ce paiement est réservé aux lieux chic et chers de Tôkyô (grands hôtels, grands magasins, etc..) et aussi dans les petits ryokan pour des raisons totalement différentes. Si vous voulez prendre un hôtel, renseignez-vous bien, les Master Card ou autres Gold Premium auront plus de succès.
Une autre chose importante est la taxe d'aéroport pour quitter le Japon (en liquide), elle est de 2000¥ à Tôkyô et 2600¥ à Osaka par personne.


SANTE
Aucune vaccination spéciale n'est exigée.
Si vous suivez un traitement particulier, munissez-vous des quantités suffisantes. Vos médicaments ne seront sûrement en vente au Japon. De plus, les pharmaciens japonais n'ont aucune formation médicale. Ce sont des vendeurs en médicament. Ils ne connaîtront donc pas l'équivalent japonais de vos médicaments. Comme pour tous les autres pays, des médicaments contre la 'tourista' doivent être déjà présents dans vos bagages (par pure précaution). Une anecdote, si vous voulez des cachets d'aspirine, ne chercher pas la traduction (assoupirine) car les pharmaciens ne comprendront pas. Il faut leur donner la marque du produit (EYES). Ca évitera de rester 20 minutes dans la boutique, surtout si c'est vous qui avez mal à la tête.
Dieu merci, je n'ai pas testé l'hôpital. Le problème de la langue rendra les choses très difficiles.
Les dentistes japonais sont réputés dans le monde (même si les japonaises ont une dentition souvent catastrophique) mais leur soin vous allégera méchamment votre compte en banque. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les japonais n'allaient jamais au dentistes. Cela tend à changer.
Lorsque j'ai dû aller au docteur, mes amis m'ont conduit à un rebouteux (ceux qui ont lu Ranma ½ connaissent bien). Ce sont d'excellents praticiens même si leur appareillage ressemble à du matériel de 1939-45. Les médicaments sont souvent de leur crû. Mais ici, la facture est plus que légère. Une consultation (plus de 30 minutes) et un gros stick à base de camphre me sont revenu à 50 francs (si vos amis japonais connaissent bien ce médecin cela peut peut-être aider ?). Toutefois, comme il vous pose beaucoup de questions très très précises, il vaut mieux être doué en japonais ou avoir une interprète.
Un autre renseignement pour les accrocs du dictionnaire, tous les mots médicaux ou anatomiques des dictionnaires ne sont compréhensibles que par les médecins. Inutile de traduire 'colonne vertébrale' à votre petite amie japonaise, c'est du 'chinois' pour elle. Ne riez pas, ça m'est arrivé. les mots de la langue courante n'existent pas dans les dictionnaires.
Encore un dernier mot en parlant de santé. Enlevez-vous l'idée égalitaire que tout le monde est pareil. Les japonais sont différents et je ne parle pas des yeux bridés, du nez plus aplati... mais bien d'une différence profonde (pas d'allusions pornographiques s'il vous plaît). Par exemple savez vous que la température du corps des japonais est plus basse que la notre. Et ceci, même en prenant les mêmes méthodes de prise de température. Au Japon cela se prend sous les aisselles ou sous la langue. Prise de manière française, leur température corporelle est de 36,6°c. Coté transpiration, nous sommes défavorisés. Et la liste peut s'allonger. Par contre en ce qui concerne les différences de comportements amoureux je préfère (contre l'avis de certains de mes amis) voir la cause dans l'éducation spécifique des japonaises.



Vos premiers pas en terre hostile !



AVANT DE PARTIR
Il faut que vous ayez votre passeport. Pour cela, allez à la préfecture (compter jusqu'à 10 jours maximum). Il n'y a pas de visa pour un séjour de moins de 90 jours, et votre passeport est souvent valable pendant 5 ans.
Pour les vêtements, prenez les mêmes qu'en France, sauf l'été où seuls les T-shirt ou autres trucs en coton léger sont les bien venus.
Essayez d'utiliser uniquement des chaussures sans lacet qui sont plus pratiques car on se déchausse souvent.
Avec un permis de conduire international nous pouvons conduire au Japon. Toutefois pour louer une voiture ce sera peut-être plus difficile. La conduite est à gauche comme les anglais, mais surtout la signalétique est totalement différente. Les feux sont à l'américaine et les indications en idéogramme (kanji). Je préfère déconseiller ce mode de transport à mes amis...(sauf aux suicidaires) Si cela ne vous a toujours pas découragé vous devez demander un permis de conduire international à la mairie de votre ville (arrondissement) sauf pour Paris où c'est dans le bâtiment des objets perdus (15ème). Il faut vous munir de votre permis, du passeport, de 2 photos et d'argent. Le prix semble varier selon la préfecture (à Lyon 150 francs à Paris 17,50 francs !!!).

Les japonais ne veulent pas ou ne parlent pas l'anglais. Ca, il faut vous l'enfoncer dans le crâne.
Les guides de vocabulaire en japonais sont donc recommandés si vous ne connaissez pas le Japonais.
Apprendre les 2 syllabaires (katakana et hiragana) peut être très instructif et facile à enregistrer.
C'est de la phonétique, et la plus part des mots japonais que vous allez lire correspondent à de l'anglais japanisé.

Il est vivement conseillé de choisir une bonne agence de voyage. Pour le Japon, je ne saurais trop vous conseiller VOYAGEURS AU JAPON, 45 rue Sainte-Anne, 75001 Paris (Métro Pyramides) : Prix imbattables, choix exhaustif, service irréprochable, et la liste peut être encore très longue. Ils proposent en moyenne une vingtaine de trajet possible pour toutes les bourses. De plus, ils font beaucoup d'effort pour résoudre les problèmes de dernière minute (exemple lorsque vous perdez votre billet d'avion au Japon !).

Pour les compagnies aériennes, si vous n'êtes pas trop difficile, l'Aéroflot reste sûrement la plus économique. La liaison via Moscou s'effectue en 15 heures environ et les repas y sont très corrects. Pour les points négatifs, l'escale d'une heure est assez déprimante (aux toilettes de cet aéroport, ne pas y aller sans masque à gaz, et en plus pour les femmes, éviter d'être en contact avec quoi que ce soit), le programme télévisé n'est pas très enthousiasmant non plus. L'anglais est plutôt conseillé au près des hôtesses.

Comme autres compagnies faisant de temps en temps des bons prix, nous pouvons citer Lufthansa, British Air Ways, KLM, Scandinavia Air Lines, Sabena, Corean Air Line (17 heures, il parait qu'à Séoul cela empeste l'ail).
ANA fait aussi des prix pour les familles ou groupe; le service y est d'excellente qualité et il n'y a pas d'escale (13h).

Le Japan Rail Pass (JRP) n'est rentable que si vous envisagez de voyager hors de Tôkyô avec la compagnie JR qui couvre 85% des lignes (3000 francs pour 3 semaines). Sur le réseau JR les panneaux indicateurs sont en kanji, hiragana, romaji donc tout le monde peut se repérer assez facilement. Le JRP est amorti si vous décidez d'aller à Kyûshû car le prix des shinkansen sont prohibitif. (A/R Tôkyô/Kyôto = 30 000¥ et pour Kyûshû c'est le double). N'oubliez pas quand même de réserver votre place. Vous devez réserver le JRP en France (agence de voyage) .


Les billets de Shinkansen sont faciles à comprendre sauf pour le nom des villes. Ci-dessus, c'est Kyôto et Himeji



A L'AEROPORT DE TOKYO-NARITA
Comme vous le verrez cet aéroport est gigantesque. Après de longs tapis roulants, une navette guidée magnétiquement vous permettra de rejoindre les guichets en ligne pour la vérification des passeports.

Attendez bien derrière les lignes marquées au sol. Vous aurez déjà pris contact avec la propreté des lieux publics japonais (les toilettes valent déjà le détour, si vous ne connaissez pas), la signalétique en japonais (et en anglais pour Tôkyô) et l'utilisation judicieuse de pictogrammes pour les diverses indications vous réjouiront sûrement.
Après la douane qui généralement est cool pour les français (essayer de marmonner quelques mots en japonais et comprendre l'anglais du douanier devraient vous assurer le passage en moins de 2 minutes), vous pourrez toujours vous attarder à l'accueil de l'aéroport où vous pourrez bavarder avec les hôtesses souvent charmantes. Après plus d 13 heures de vols c'est toujours agréable. C'est la meilleure manière de tester votre japonais. De plus, elles connaissent l'anglais. Glanez quelques docs au passage.
Ensuite, allez au guichet de la Japan Railways, pour Narita au sous-sol, où votre réservation JR sera échangée contre votre véritable Japan Rail Pass prenez une réservation pour le Narita EXpress (compter 25' pour vous rendre sur les quais en comptant le temps de téléphoner à vous amis, pause pipi, regarder autour de vous, tester les distributeurs de boisson, inspecter la librairie et les sucreries japonaises).



ATTEINDRE TOKYO
De l'aéroport de Narita est à 80Km de Tôkyô, vous pouvez prendre un train comme le NEX (Narita Express) il est gratuit avec le JRP et est très confortable, rapide et pratique pour mettre les bagages. C'est un exemple d'esthétisme et de modernisme.
Au Japon, il est conseillé d'éviter les grosses valises car rien n'est prévu pour leur rangement.
Deux autres trains pourront vous transporter jusqu'à Tôkyô. Vers UENO il y a le Sky Line Il semble pas mal mais je ne l'ai jamais pris. Il existe une autre ligne de train (ligne bleue foncée) qui dessert Tôkyô puis Yokohama et est très économique 1500 yens.
Du lundi au Vendredi évitez en général les horaires suivant : 8h00 - 9h00 et 16h30-18h00 et les 4 derniers trains du soir, ils sont tous bondés et ne peuvent laisser de place à vos bagages.
Il existe aussi des bus qui desservent les grands hôtels de Tôkyô. Le prix de ces bus limousines est très raisonnable (c'est le prix des hôtels où ils s'arrêtent qui est ruinant).
Le taxi est à proscrire car le prix de la course peut dépasser 2000 FRF et comme les autoroutes japonaises sont souvent encombrées comptez 90' à 150' de trajet.


LES MOYENS DE TRANSPORT AU JAPON
Les bus sont très complexes à prendre pour des étrangers car tout est en kanji, donc très difficile à lire.
De plus l'orientation au sein des gares routières est très difficile car il faut 3 numéros pour arriver jusqu'au bus désiré : n° de la sortie à prendre, n° du quai où le bus stationne, n° de la ligne de bus. Le problème c'est que l'on vous donne généralement un seul numéro et sans vous dire à quoi il correspond. Pour vous prouver la difficulté sachez que jusqu'à l'âge d'environ 12 ans un jeune japonais ne peut pas prendre seul une ligne de bus qu'il n'aurait jamais emprunté avant. Le ticket de base revient à 200 yens environ.
Pour le taxi les 2 premiers kilomètres reviennent à 600 yens, ensuite le compteur à tendance à s'affoler très rapidement, surtout la nuit. Ce moyen de transport reste très pratique pour tout ceux qui transportent des bagages sur de courtes distances où lorsque vous êtes trois personnes.

Hormis la marche, les trains et métro devraient recevoir votre approbation.

Pour les lignes JR les indications se trouveront toujours sous trois formes : Idéogrammes, kanas, lettres européennes. Conclusion quoiqu'il arrive vous saurez toujours où vous êtes et comment aller à l'endroit désiré. Les trains sont à la seconde près toujours ponctuels. En 1995 la JR comptabilisait un retard moyen de 12 secondes pour tous ses trains. Lorsque l'on sait que les retards dus aux chutes de neige à Hokkaïdo en hiver doivent correspondre à 80% de la valeur de ce résultat, vous aurez du mal à retrouver le service exécrable de notre SNCF.
Si vous avez le Japan Rail Pass même pour vous amusez, prenez au moins une fois le shinkansen.

De UENO en direction de Yamagata il existe depuis 1995 un nouveau shinkansen très futuriste; La photo s'impose d'elle même. Bientôt encore une nouvelle version sur coussin d'air ou magnétique, très rapide, devrait voir le jour. Là aussi, le futur est au rendez-vous. Mais attention après vous risquez de reléguer notre TGV au rang de vielle locomotive.

Si vous devez aller à Hokkaïdo ou Kyûshû et que vous n'avez pas de Japan Rail Pass, alors l'avion depuis l'aéroport de Tôkyô Haneda devrait être pratique même s'il est très très cher. Pour s'y rendre, empruntez le monorail à Hamakucho et regarder les avions survolés la ville et atterrir près de la mer.




L'HEBERGEMENT
La meilleure des manières, c'est chez l'habitant. Mais bien sûr pour cela, il ne faut pas être nombreux et avoir des amis japonais en France. Généralement, vos amis devraient vous le proposer pour vous remerciez de votre gentillesse et votre accueil à la française.
Les ryokan (auberge traditionnelle) sont souvent bon marchés (à Kyôto ou en province) et l'ambiance y est familiale. Les ryokan économiques de Kyôto auront plus de chance de dialoguer en anglais que les grands hôtels.
Les minshuku (pension de famille) ne sont pas forcément familiaux. A Hiroshima, j'en ai fait 2 dont l'ambiance était particulièrement froide. Toutefois, on peut y cuisiner ce qui peut présenter un avantage financier, et si vous parlez un peu le japonais vous pouvez peut-être plus facilement lier contact avec les autres résidents du minshuku.
Reste les hôtels de luxe ou occidentaux qui sont souvent très cher. Et même dans un 3 étoiles, ils ne comprennent pas l'anglais ! L'office du tourisme de la ville peut parfois vous trouver une chambre bon marché dans ce genre d'hôtel, s'il n'y a plus de place dans les autres.
Généralement la démarche à effectuer si vous ne réserver pas à l'avance vos hôtels, c'est dès votre arrivée dans une nouvelle ville, de vous pointez vers 16h00 (car les chambres sont libérées à 15h00) à l'Office du Tourisme (Tourism International Center), j'ai toujours été bien reçu. De plus les hôtesses japonaises apprécient généralement les français s'ils sont polis.

Vie quotidienne : Enfer ou Paradis ?



CARACTERISTIQUES DIVERSES
L'électricité : c'est du 110V et à Tôkyô et au Nord on a du 50Hz , et du 60Hz au sud (Ouest de Kyôto). Vos appareils électriques tourneront moins vite (rasoir, chargeur de batterie). Si vous achetez en France un adaptateur JPN-F et F-JPN tout devrait bien ce passer. Un transfo est petit mais lourd donc prévoir de le mettre dans des bagages à main.
La norme vidéo japonaise est le NTSC (c'est presque le même qu'aux Etats-Unis), donc impossibilité de visualiser vos films caméscopes au Japon sur une télévision. De même, si vous ne possédez pas en France de matériel adéquate, faites bien attention à acheter au Japon du matériel vidéo et électronique aux normes françaises.



RESTAURANTS ET NOURRITURE TRADITIONNELS
Les Sushi-ya sont des restaurants spécialisés dans la préparation du poisson cru. S'il y a un comptoir où s'asseoir, demandez-le. Car vous pourrez admirer la dextérité du chef. Il existe une variante très intéressante et pratique qui est le kaitenzushi appelé aussi mawarizushi car le cuisinier est au centre d'un mini tapis roulant circulaire (formant une boucle). Sur ce tapis le ou les chefs disposent des petites assiettes de différents types de sushi. Lorsqu'une assiette vous semble appétissante, saisissez-la et dégustez. L'avantage c'est qu'il n'y a donc pas de problème de traduction pour faire son menu. Le prix des coupelles dépend de leur couleur. Souvent les prix tournent autour de 100 yens et de 200 à 300 pour les mets spéciaux. Sushi - Ce sont des tranches de poissons crus agencées avec du riz. Il existe trois grandes catégories de sushi. Dans les nigiri sushi le poisson cru est déposé sur un pâté de riz formé avec deux des doigts du chef cuisinier. Attention le poisson adhère au riz grâce à une fine couche de wasabi qui est du raifort (moutarde très forte) japonais: C'est la pâte servie avec le shôyû (sauce de soja). Normalement vous devez mélanger ces 2 éléments selon votre convenance et ajouter un peu de gingembre. Au début allez y molo avec le wasabi. Les norimaki sont des préparations en cylindre avec le poisson au centre et une demie feuille de nori (algue séchée) entourant le riz. Souvent le poisson est remplacé par des légumes (concombre, daikon (radis japonais), etc.). Enfin il existe un autre type de sushi que les invités peuvent fabriquer eux-mêmes. Ils sont de forme conique. Sashimi - Là le poisson cru découpé en tranche est disposé sur une planchette de bois avec une noisette de wasabi dans un coin et sur le coté, un bol de riz. Vous préparez la sauce, prenez une tranche de poisson, puis trempez-la un peu dans la sauce pour la manger ensuite. rapidement après prenez avec vos baguettes une portion de riz pour réaliser l'association dans votre bouche.Chirashi - Dans un saladier en bois décoré, les tranches de poissons crus sont posées sur du riz. Prenez en même temps une tranche et du riz, trempez dans la sauce et dégustez. Unagi - Ce sont des anguilles grillées sur un feu de charbon nappées d'une sauce légèrement sucrée et servie avec du riz. Fugu - C'est le tristement célèbre poisson globe dont les tétratoxines sont mortelles si ce n'est pas un maître assermenté qui le prépare (3 ans d'étude pour savoir le dépecer)

Les tempura sont des beignets de légumes, de poissons ou encore de crevettes. C'est souvent servi avec un bol de riz et une soupe. Il faut tremper le tempura dans une sauce presque translucide avec du daikon râpé.

Le tonkatsu est une tranche de porc panée frite, accompagnée de chou vert râpé et servie souvent avec un bol de riz et une soupe misoshiro. Dans ce type de restaurant sur chaque table vous trouverez une sauce souvent dans de petit baquet en bois. Versez-la sur le porc et cela devient excellent. De plus c'est de la viande et au Japon cela peut être intéressant. Il existe une chaîne de restaurant (le nom est formé de 2 kanjis celui de la beauté saiwai et celui de la connaissance shiru) qui vous offre dès 950 yens un menu copieux en viande avec chou, riz, soupe et thé vert à volonté.

Les yakitori sont des brochettes de viande et de légumes cuit au charbon de bois.
Les nouilles au Japon
Le sukiyaki est une sorte de pierrade japonaise. La viande coupée en lamelle est disposée sur un réchaud avec des légumes divers. Sur la plaque on verse du mirin qui est du vin doux japonais. Souvent à la fin, on fait des nouilles sautées qui captent toutes les saveurs des résidus de nourriture et de sauce.
Le shabu-shabu peut s'apparenter à une fondue avec de l'eau bouillante. C'est très digeste et sans matière grasse. La sauce est à base de sésame.



LES AUTRES NOURRITURES QUE L'ON TROUVE AU JAPON
Les gâteaux japonais sont très peu sucrés. C'est la première impression qui nous vient sur le bout de notre langue. Les japonais ont le sens du goût nettement plus développé que le nôtre. Souvent il vous arrivera aussi de vous retrouver entre amis, et être le seul qui trouve la pâtisserie d'une fadeur extrême. Les japonais sont passionnés par la culture française et notamment par la cuisine. Inutile de dire que les japonaises ne résistent pas longtemps devant une pâtisserie française même très sucrée. Au Japon, les bons gâteaux ressemblent aux nôtres. Toutefois la ressemblance n'est souvent que visuelle. Par exemple, les bavarois au fromage et les gâteaux au potiron sont monnaie courante. Essayez! Dans le tas, vous devriez connaître de nouvelles saveurs exquises.
Les gâteaux apéritifs japonais sont de très bons coupe-faim en balade. Ils sont souvent vendus dans la rue, et tiède avec une sauce spéciale c'est délicieux. Dans le même style, il y a les sanbe (sambé) qui sont entourés d'algues séchées pour ceux-là, je vous laisse juger.



LES BOISSONS
Les japonais n'ont rien à envier aux allemands ou aux américains. En effet, contrairement aux idées reçues c'est surtout de la bière que les japonais boivent. Elle est très légère mais arrive à faire tourner la tête. D'ailleurs sur ce point il est dangereux de faire un pari (alcoolique) avec un japonais. Les japonais généralement sont rapidement ivres comme des polonais. Après une soirée entre collègues de travail il n'est pas rare de voir des cadres supérieurs ivres côtoyer les clochards du quartier. Par contre, même ceux-là sont parfaitement d'attaque dès le lendemain matin, alors que vous, qui avez pu revenir facilement vous coucher chez vous la veille, avez toutes les peines du monde à dissimuler votre terrible mal de crâne.
Le café est souvent infecte (café américain) et très cher. Un bon café pas cher se trouve dans les chaînes de magasin Bouton d'or et Coffee Keys.
Il n'existe pas de sucre en morceau ni de sucrette (aspartame) en pastille mais en poudre seulement. Pour les boissons froides, du sucre liquide transparent vous sera servi en même temps.


Travailler au Japon : Utopie ou Réalité ?



LES DIFFERENTES POSSIBILITES REALISABLES
Vous pouvez aller étudier au Japon avec des accords de coopération inter-université, ou avec des conventions de stage liées à vos études. Dans ce cas là il n'y a généralement aucun problème particulier, si ce n'est la chasse aux bourses et autres aides diverses. Je ne traiterai pas ce cas car je considère que c'est un prolongement de nos études et non un travail.

Vous pouvez être expatrié. C'est à dire que votre entreprise vous mute dans une de ses filiales au Japon. Dans ce cas là, tout est géré et contrôlé par les services de votre entreprise : ... Alors, pourquoi se poser des questions ?

Il y a le cas ou vous partez avec un visa touristique et devenez par la suite clandestin. Ce sera alors votre choix. Au Japon cette forme est assez rentable car les salaires au Japon sont très élevés et donc le système D peut rapporter. Dans cette optique, deux grandes voies existent :
Celle des vendeurs à la sauvette (souvent des bijoux et autres bibelots), qui doivent obligatoirement demander la protection des yakusa du quartier. Ils sont facilement visibles car comme ils travaillent en relation avec la police locale ils se montrent au grand jour (sans arme). Ceci évite les problèmes de voisinage et permet de connaître l'heure précise de la ronde des policiers. Car il faut toujours sauver la face au Japon. Même si cette alliance mafia - police est connue de tous elle ne doit pas se montrer !
Celle du secteur de l'érotisme. Cela peut aller des rabatteurs de bars érotiques (payés au nombre de clients rabattus), barman, chippendales, danseuses érotiques ou nues, et même la prostitution. Cela peut vous choquer mais au Japon la pénétration est interdite (sauf si vous le voulez) et donc sans grand risque ; Vous, mesdames, pouvez devenir réellement riche. Dans un bar érotique le billet de base est celui de 10000 yens. Une caresse sur la cuisse d'une danseuse revient donc à 500 FRF. Ca titille dans yeux n'est-ce pas !...



CHERCHER VOUS MEME UN TRAVAIL : LE REVEUR DOIT SE REVEILLER
Vous voulez partir travailler au Japon par vos propres moyens c'est à dire en démarchant vous-même votre futur employeur. Si vous avez détesté le parcours du combattant à l'armée, si vous êtes dépressif ou si vous voulez partir tout de suite, ALORS asseyez-vous et attendez que cette envie vous passe.
Je vais passer le problème de la recherche de votre futur employeur. Une chose est sure, obtenez votre contrat de travail avant de partir. Allez au Japon pour trouver un emploi, surtout en ce moment, se révélera catastrophiquement ruineux et inutile pour vous. Le gros problème dans ce cas, c'est le service d'immigration situé à Yokohama.
Pour schématiser, il faut que vous leur prouviez que vous êtes exceptionnel (et dans le bon sens japonais du terme). Souvent, déjà sur ce point, ça pêche pas mal. Non content de cela, il faut dire pourquoi vous avez choisi cette entreprise japonaise et pas une autre. En gros ça veut dire se renseigner sur sa future entreprise et lui trouver une spécificité intéressante. Le style le patron est mon ami, n'est pas le bon plan... Vous accompagnez cela d'une tonne de paperasse et c'est bon pour vous.
Pour votre futur employeur, au Japon il doit dire pourquoi il veut prendre un étranger plutôt qu'un japonais, sous entendu qu'un japonais ne peut pas réaliser le travail que vous allez fournir. Bon courage ! ... Ensuite il faut que l'entreprise soit en bonne situation financière, et qu'elle ait un besoin urgent de vous. C'est bien agréable de se sentir désiré(e)!!! L'entreprise doit faire son historique, notamment des précédents en terme d'employé étranger. Si vous innovez, vous corsez le problème. En gros c'est ça l'OS de l'immigration japonaise.
Mais comme cela ne suffit pas encore, tous les documents à fournir doivent être en japonais. Il y a des documents assez simples à réaliser comme les lettres de motivation et les photos d'identité. D'autres qu'il faudra faire traduire par un professionnel et les faire certifier conformes par la personne de l'ambassade du Japon assermentée (diplômes, certificats de travail antérieurs). Généralement il ne travaille qu'un jour par semaine et encore s'il n'est pas fatigué ou occupé à prendre son café.



ELABORATION DU CV en JAPONAIS
Et j'ai gardé la cerise sur le gâteau pour la fin, le CV. Pour se procurer des formulaires pré-formatés (à utiliser obligatoirement) allez au sous-sol de la librairie JUNKU. Et le premier qui fait traduire son CV en japonais n'a aucune chance d'aller travailler pour le compte d'un japonais (même en France). Le CV d'un français exceptionnel peut devenir (traduit parfaitement) le CV d'un vrai paresseux anti-travail au Japon car le système de valeurs est totalement faussé.
Exemple, sous la rubrique expérience professionnelle, au Japon, nous trouvons des emplois durables effectués dans des entreprises. Anodins me direz-vous, mais vos emplois d'été même gratifiants : ... à la poubelle! Vous avez créé chez vous des logiciels qui ont connu un grand succès commercial ! ---; Rebelotte car vous avez travaillé chez vous. Emploi ponctuel en intérim, stage scolaire, etc. ... idem!
Ensuite, on vous demandera de décrire les membres de votre famille; Votre soeur mariée n'en fait plus partie, mais je crois que la femme de votre frère en fait partie, ne réfléchissez pas c'est japonais. Dans vos passe-temps, évitez les manga, les joies de la camaraderie... Au Japon un sport pratiqué est une activité sportive (hors chaise longue) que vous pratiquez tous les jours au moins une heure, week-end et vacances compris, car au Japon tous les écoliers doivent pratiquer un sport de cette manière. Comme les japonais ne conçoivent pas de pratiquer un sport autrement vous pouvez truander sur ce point, mais ne vendez pas la mèche par la suite.

En conclusion si vous décidez de travailler au Japon pour ne plus travailler en France, allez à la Chinatown du 13ème arrondissement de Paris ou au quartier japonais (1er) mais pas plus loin!

© GARNIER Regis, le 10 aout 1997